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2007

Début de la crise des « subprimes »

En août 2007, aux États-Unis, les défauts de paiement des emprunteurs conduisent à la crise des « subprimes », c'est-à-dire des prêts hypothécaires à taux variable accordés à des familles américaines pauvres (par opposition aux crédits « primes », accordés à des débiteurs plus aisés). Entre 2000 et 2007, ces crédits subprimes sont passés de 9% à 20% du total de l'encours des crédits américains. La hausse progressive des taux directeurs de la Fed, à partir de 2004 dans le contexte d'une croissance soutenue, met de nombreux ménages américains dans l'incapacité de rembourser les échéances de ces emprunts, alors même que la forte hausse du marché immobilier touche à sa fin.

Les pertes sur les créances subprimes fragilisent le bilan des institutions financières. En septembre 2008, notamment, la banque Lehman Brothers, en graves difficultés, n'est pas renflouée par le gouvernement américain et fait faillite. La contagion aux marchés financiers est alors immédiate : les trente premières capitalisations boursières américaines chutent de 50% par rapport à leur niveau de valorisation de septembre 2007.

Dans cette situation, une défiance mutuelle s'installe entre les banques : chacune refuse de prêter des liquidités aux autres sur le marché interbancaire, de peur qu'elles soient déjà trop fragilisées pour rembourser ultérieurement. L'assèchement du crédit initie alors la crise économique.



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